đ En rĂ©sumĂ© : La durĂ©e dâarrĂȘt de travail pour une nĂ©vralgie cervico-brachiale varie de quelques jours Ă plusieurs mois selon la sĂ©vĂ©ritĂ© et les traitements. Consultez toujours un mĂ©decin pour bĂ©nĂ©ficier dâune prise en charge adaptĂ©e.
La nĂ©vralgie cervico-brachiale peut provoquer des douleurs invalidantes, nĂ©cessitant parfois un arrĂȘt de travail plus ou moins long. La durĂ©e dĂ©pend de la sĂ©vĂ©ritĂ©, du type dâactivitĂ© professionnelle et de la rĂ©ponse au traitement. Dans ce guide, dĂ©couvrez tout ce quâil faut savoir sur la durĂ©e dâarrĂȘt de travail selon les cas et les dĂ©marches Ă effectuer. Si vous ĂȘtes concernĂ©, consultez rapidement un mĂ©decin pour obtenir un diagnostic adaptĂ©.
Qu’est-ce qu’une nĂ©vralgie cervico-brachiale ?
Définition et mécanisme
La nĂ©vralgie cervico-brachiale correspond Ă une douleur liĂ©e Ă la compression dâune racine nerveuse au niveau des vertĂšbres cervicales. Les nerfs les plus touchĂ©s sont issus des racines C5, C6, C7 et C8, responsables de lâinnervation du bras.
SymptÎmes caractéristiques
Elle se manifeste par une douleur irradiant du cou jusquâau bras, parfois jusque dans la main. Des sensations de fourmillements, picotements ou engourdissements peuvent accompagner la douleur. Les zones touchĂ©es dĂ©pendent de la racine nerveuse concernĂ©e.
Causes principales
Les causes les plus frĂ©quentes sont les hernies discales cervicales et lâarthrose. Des postures contraignantes, mouvements rĂ©pĂ©titifs ou le port de charges lourdes peuvent dĂ©clencher la douleur. Certains mĂ©tiers physiques augmentent nettement le risque.
DurĂ©e d’arrĂȘt de travail selon la sĂ©vĂ©ritĂ© de la nĂ©vralgie cervico-brachiale
Forme lĂ©gĂšre : 3 Ă 7 jours d’arrĂȘt
Une forme légÚre se traduit par une douleur modérée, sans déficit moteur. Un court repos associé à un traitement médicamenteux permet souvent une reprise rapide des activités.
Forme modĂ©rĂ©e : 2 Ă 4 semaines d’arrĂȘt
La nĂ©vralgie modĂ©rĂ©e provoque des douleurs plus intenses et gĂȘnantes. Un arrĂȘt prolongĂ© est alors nĂ©cessaire pour permettre aux traitements de soulager efficacement lâinflammation et limiter les rechutes.
Forme sĂ©vĂšre : 1 Ă 3 mois d’arrĂȘt
En cas de douleur trĂšs intense ou de troubles moteurs, lâarrĂȘt peut durer plusieurs semaines. La surveillance mĂ©dicale est alors rapprochĂ©e afin dâadapter les soins et Ă©viter les complications.
Cas nécessitant une chirurgie : 3 à 6 mois
Lorsque la compression nerveuse persiste malgré le traitement, une intervention chirurgicale est parfois indiquée. La convalescence est longue, souvent de plusieurs mois, incluant une rééducation progressive.
Facteurs influençant la durĂ©e de l’arrĂȘt de travail
Type d’activitĂ© professionnelle
Un salariĂ© exerçant un mĂ©tier physique ou rĂ©pĂ©titif aura besoin dâun arrĂȘt plus long quâune personne travaillant au bureau. Le port de charges lourdes et les postures contraignantes aggravent les symptĂŽmes et retardent la reprise.
Ăge et Ă©tat de santĂ© gĂ©nĂ©ral
La rĂ©cupĂ©ration est plus rapide chez les jeunes adultes. Les comorbiditĂ©s comme le diabĂšte ou lâostĂ©oporose peuvent ralentir la cicatrisation nerveuse et allonger la durĂ©e dâarrĂȘt.
Réponse au traitement
Chaque patient rĂ©agit diffĂ©remment. Certains retrouvent une mobilitĂ© rapide, dâautres restent douloureux malgrĂ© le traitement. Lâobservance thĂ©rapeutique est essentielle pour rĂ©duire la durĂ©e dâarrĂȘt.
ProcĂ©dure pour obtenir un arrĂȘt de travail pour nĂ©vralgie cervico-brachiale
Consultation médicale et diagnostic
La consultation mĂ©dicale est indispensable pour confirmer le diagnostic. Le mĂ©decin sâappuie sur un examen clinique, complĂ©tĂ© si besoin par une IRM ou un scanner. MĂ©decin traitant ou spĂ©cialiste peuvent prescrire lâarrĂȘt.
Démarches administratives
LâarrĂȘt doit ĂȘtre transmis sous 48 heures Ă la CPAM et Ă lâemployeur. Tout retard dâenvoi peut entraĂźner une diminution ou un refus des indemnitĂ©s journaliĂšres.
Suivi médical et prolongations
Un suivi rĂ©gulier est nĂ©cessaire pour Ă©valuer lâĂ©volution. En cas de persistance des douleurs, le mĂ©decin peut prolonger lâarrĂȘt. Il est important de respecter tous les rendez-vous mĂ©dicaux.
Traitements et leur impact sur la durée de convalescence
Traitements conservateurs
Les anti-inflammatoires, antalgiques ou infiltrations soulagent la douleur. Le repos limité accélÚre la récupération et évite la chronicisation des symptÎmes.
Kinésithérapie et rééducation
La kinésithérapie améliore la mobilité cervicale et réduit les tensions musculaires. Elle débute souvent aprÚs la phase aiguë et favorise une reprise plus rapide.
Interventions chirurgicales
En dernier recours, la chirurgie libĂšre le nerf comprimĂ©. Elle prolonge lâarrĂȘt de travail mais permet une amĂ©lioration durable aprĂšs convalescence et rééducation.
Reprise du travail aprÚs une névralgie cervico-brachiale
Conditions de reprise
La reprise sâeffectue une fois la douleur disparue et la mobilitĂ© retrouvĂ©e. Une reprise progressive est parfois conseillĂ©e pour limiter le risque de rechute.
Aménagement du poste de travail
Un poste ergonomique, avec siÚge adapté et écran à la bonne hauteur, facilite la reprise. La médecine du travail peut proposer des aménagements spécifiques.
Visite de reprise médicale
AprĂšs un arrĂȘt de plus de 30 jours, une visite de reprise est obligatoire. Le mĂ©decin du travail Ă©value lâaptitude et propose des ajustements pour sĂ©curiser la reprise.
Indemnisation et droits du salarié
Indemnités journaliÚres de la Sécurité sociale
Les indemnitĂ©s journaliĂšres sont calculĂ©es sur le salaire de rĂ©fĂ©rence, aprĂšs un dĂ©lai de carence de trois jours. Lâouverture des droits dĂ©pend de lâanciennetĂ© de cotisation.
Maintien de salaire par l’employeur
Selon la convention collective et lâanciennetĂ©, lâemployeur complĂšte les indemnitĂ©s journaliĂšres. Cela garantit au salariĂ© un revenu plus proche de son salaire habituel.
Reconnaissance en maladie professionnelle
Si la névralgie est liée au travail, une demande de reconnaissance en maladie professionnelle est possible. Elle offre une meilleure prise en charge et des droits renforcés.